Pour mesurer l’anxiété et la motivation, 31 étudiants marocains (3ème année, filière Etudes Françaises, Université d’Oujda) ont rempli l’AMTB de Gardner (1985, 2010). Pour évaluer leur prononciation en FLE, ces étudiants ont lu un texte de 83 mots (projet IPFC). Leurs enregistrements ont été intégrés dans un questionnaire élaboré avec Google Form, puis envoyé à 22 juges français. Ces juges ont attribué (à distance) aux 31 étudiants un niveau de prononciation intermédiaire qui est positivement (et significativement) corrélé à la motivation, mais négativement (et significativement) corrélé à l’anxiété. Ces relations montrent que les mesures de notre méthode d’évaluation de la prononciation semblent cohérentes. Nos résultats montrent que l’anxiété langagière a l’effet prédictif le plus élevé du niveau de prononciation en FLE. Ce résultat s’accorde avec ceux de Liu & Huang (2011) qui a constaté que ce facteur a le plus d’effet, mais négatif, sur la performance en L2.
Cite as: Zeroual, C., Belkadi, A., Abou-Haidar, L. (2022) Effet de l’anxiété et de la motivation langagières sur le niveau de prononciation du FLE chez des universitaires marocains. Proc. XXXIVe Journées d'Études sur la Parole -- JEP 2022, 871-880, doi: 10.21437/JEP.2022-92
@inproceedings{zeroual22_jep,
author={Chakir Zeroual and Abdelatif Belkadi and Laura Abou-Haidar},
title={{Effet de l’anxiété et de la motivation langagières sur le niveau de prononciation du FLE chez des universitaires marocains}},
year=2022,
booktitle={Proc. XXXIVe Journées d'Études sur la Parole -- JEP 2022},
pages={871--880},
doi={10.21437/JEP.2022-92}
}